La nature de métamatière et l'hommage rendu aux anciens

7h54.

Effrayant!

Moi je rends souvent hommage à mes anciens, en allant lever un verre de rouge avec eux en évoquant de vieux souvenirs de famille, m'enfin ils n'acceptent pas spécialement l'idée de mourir, que ce soit pour me laisser la place ou autre...

Ca faisait longtemps que le philosophe du dimanche n'était pas passé nous servir sa maaagnifique verve.

J'hésite toujours entre répondre sérieusement, supprimer, locker, ou essayer de pousser plus loin le raisonnement dans l'absurde...

Supprimer + ban?

Non, faut le laisser poster, ça peut être intéressant.


Et puis c'est un merveilleux message de prévention contre le LSD

Si c'est nous les anciens... du forum... je veux bien qu'on nous rende hommage !

Mais l'inconvénient c'est qu'après la cérémonie de l'hommage il faudra laisser la place et accepter de mourir par amour du prochain...

Ah mince, j'avais pas tout lu... Forcément quoi.

Il parle sérieusement? faut-il vraiment essayer de suivre son raisonnement et de répondre?

Il écrit sérieusement, mais il copie colle simplement à droite à gauche ce qu'il met sur son blog. Je ne pense pas qu'il revienne lire les réponses.

Mais sinon, moi aussi je veux bien qu'on me rende hommage, en effet. J'accepte de mourir (d'accord, mais de mort lente, d'accord, mais de mort leeeeente).

(et salut Khlarra en passant !)

Citation :

Claude De Bortoli a écrit:

Nos anciens le savent. Non seulement ils nous ont donné la vie mais ils acceptent de mourir pour nous permettre de vivre et de nous développer. Le sacrifice suprême. Nous leurs devons respect tout au long de notre vie. Pour nous avoir fait naitre et élevé et surtout dans leur vieillesse où, à l'approche de leur mort, ils acceptent de mourir pour nous permettre de vivre et de nous développer.

"L’étude d’un vieillard, s’il lui en reste encore à faire, est uniquement d’apprendre à mourir, et c’est précisément celle qu’on fait le moins à mon âge, on pense à tout, hormis à cela. Tous les vieillards tiennent plus à la vie que les enfants et en sortent de plus mauvaise grâce que les jeunes gens. C’est que tous leurs travaux ayant été pour cette même vie, ils voient à sa fin qu’ils ont perdu leurs peines. Tous leurs soins, tous leurs biens, tous les fruits de leurs laborieuses veilles, ils quittent tout quand ils s’en vont. Ils n’ont songé à rien acquérir durant leur vie qu’ils pussent emporter à leur mort."

Rousseau, Rêveries d'un promeneur solitaire

Ça fait un bail que je ne suis pas passée sur le forum mais on voit que certaines choses restent immuables...comme notre pote Claude lol ça fait presque plaisir lol